À la française

le 5 février 2017, Hôtel de Soubise (Paris)

Concert : Clavecin en partage

Hôtel de Soubise
Archives nationales 60 rue des Francs Bourgeois
75003 Paris

Dimanche 5 février 2017 à 12h30

Entrée libre

Attention, nombre de places limité, pas de réservation possible.

Par Hélène Diot et Françoise Lengellé, clavecin.

Ce programme, consacré à la musique française des XVIIe et XVIIIe siècles, a vocation à faire découvrir certains compositeurs peut-être moins connus du public qu’un François Couperin ou un Jean-Philippe Rameau, mais dont la qualité de l’œuvre le mériterait amplement.

Tout d’abord Louis Couperin, oncle de François. Ses cent-trente œuvres pour clavecin sont contenues dans deux manuscrits (« Parville » et « Bauyn »), groupées par genre et par tonalité. Ainsi c’est à l’interprète de se faire sa propre Suite, le plus souvent en l’introduisant par un prélude non mesuré, forme d’improvisation écrite où le compositeur et l’interprète peuvent donner libre cours à leur imagination.

Élisabeth Jacquet de la Guerre ensuite : claveciniste prodige, compositrice de talent et même professeure de clavecin - ce qui pour une femme était une rareté ! Elle s’attira nombre d’admirateurs dont le roi Louis XIV qui, si l’on en croit le Mercure Galant, trouvait sa musique « très belle mais aussi originale ».

Que vient faire ici un Jean-Sébastien Bach, compositeur allemand ? Une de ses Suites françaises bien évidemment. D’un format plus court que ses Suites Anglaises, elles présentent les quatre danses phares de l’époque : Allemande, Courante, Sarabande, Gigue et en plus ici, une Gavotte. On y retrouve l’influence exercée sur Bach par les musiciens français qu’il découvrit dans sa jeunesse.

Le concert s’achèvera avec trois œuvres de Jacques Duphly, compositeur plus tardif (1715-1789). Tout en gardant l’esprit des pièces de caractère chères à la musique française, il impose au fur et à mesure de ses Livres de clavecin un style plus galant. Ici, la Félix, rondeau majestueux, les Colombes, pièce tendre et délicate et la Victoire, d’un brio scarlattien, donneront un bon aperçu de son art.

Louis Couperin (1626 – 1661)
Suite en la majeur

  • Prélude
  • Courante
  • Sarabande
  • Gigue

Élisabeth Jacquet de la Guerre (1665 – 1729)
Suite en ré mineur

  • Prélude
  • Allemande
  • Courante
  • Sarabande
  • Gigue
  • Chaconne l’inconstante

Johann Sebastian Bach (1685 – 1750)
Suite française n°3 en si mineur, BWV 814 (extraits)

  • Allemande
  • Courante
  • Sarabande
  • Anglaise
  • Gigue

Jacques Duphly (1715 – 1798)
La Félix (Noblement)
Les Colombes (Tendrement)
La Victoire (Vivement)

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